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Je suis d'une faignantise abominable pour écrire ici. Je n'arrête pas de me dire qu'il faut que je passe et je me retrouve distraite par une partie de billard ou une soirée jeux vidéos avec mes copains.
Le travail me prend tout mon temps en ce moment. On a enfin commencé à avoir du monde au point où on s'est un peu fait éclatés. Les deux derniers jours n'ont pas été marrants. Lundi on a fait une soixantaine de couverts en moins de 3h, donc Matt a été aider Thomas en cuisine qui se faisait étaler. Je me suis donc retrouvée moi-même seule en salle à tout gérer et à courir partout comme un lapin. MAIS, toujours avec le sourire. La mauvaise idée avait été de sortir la veille et de rentrer à 3h du matin du coup le soir, à 9h30, je dormais ma foi!
Hier pareil, Nico a géré seul en cuisine et je pense que j'ai passé le service derrière la machine à café (60 cafés en tout ...) pendant que Sean gérait le reste. Bien sûr, j'ai eu le droit aux casses-c*** habituels: soy latte, skinny cappuccino etc etc Tous les trucs avec du faux lait qui sont pénibles à faire et qui te font perdre du temps. Ca m'a rappelé le bon vieux temps à Melbourne.
Le problème de notre menu c'est que tu as tout et rien. Les gens peuvent donc commander le petit-dej en même temps qu'un vrai plat du coup en cuisine c'est pénible pour eux. Mais hey c'est le voeu du patron!
Enfin voilà.
Ces derniers jours, je me tâte à finalement rester plus longtemps... je ne suis pas si mal ici. J'ai un travail plutôt facile malgré tout, un patron qui m'adore. Des collègues et potes avec qui je m'entends comme pas possible.... et pour celles qui ne me supportent pas tous les jours comme certaines, j'ai aussi commencé à voir régulièrement un de mes collègues. ET OUI je me suis encore embarquée dans une histoire sans issue. Mais qui pour le moment me rend heureuse...
En Nouvelle-Zélande, j'ai tourné niaise et capable de m'enticher plus facilement que je n'en ai eu l'habitude dans toute ma vie.
Selon Amélie, je m'ouvre juste plus facilement. Soit.
En attendant, je ne sais pas quoi en faire de tout ça. Le truc, c'est qu'en ce moment je vais bien. Vraiment. Finalement. Et je n'ai pas envie que ça s'arrête.
Je vous laisse mon coloc et moi on va au lavomatique !